Beginning 2016, it’s the question that won’t go away. Where are the women in Angoulême’s prize list, the most renowned comic book festival? None. To the point where Riad Sattouf, himself nominated, withdrew from the selection in sign of protest. Fine and fair. Where are the women amongst the hordes of refugees who are invading Europe? Mostly men, of working age… War refugees, without family, really? Or mainly economic migrants pouring in through the rift? Where are the women at the pool in Mantes-la-Jolie? Denied swimming privileges, they complain. Why? Because there are men, in front of whom it would be unthinkable to bathe. Alright, the song is 40 years old, but 2016 sure has the disco feel of Patrick Juvet’s “Où sont les Femmes?”.
Question obsédante de ce début d’année 2016. Où sont les femmes dans le palmarès d’Angoulême, le plus célèbre festival de BD ? Aucune, au point que l’auteur Riad Sattouf, nominé, se retire de la sélection en signe de protestation. Joli et juste. Où sont les femmes dans les hordes de réfugiés qui envahissent l’Europe ? Quasiment que des hommes en âge de travailler. Des réfugiés de guerre, sans famille, vraiment ? Ou surtout des migrants économiques qui s’engouffrent dans la brèche ? Où sont les femmes à la piscine de Mantes-la-Jolie ? Privées de natation, se plaignent-elles. Pourquoi ? En raison de la présence des hommes, devant lesquels il serait impensable de se baigner. D’accord, c’était il y a quarante ans, mais 2016 résonne sacrément des sonorité disco d’ « Où sont les femmes ? » de Patrick Juvet.
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